La porte
Alors que la période des bateaux, réalisés à partir de collages simples d’épreuves à l’encre de Chine, bat son plein, une furieuse envie, d’un coup et d’un simple, s’impose, de retrouver du relief, du bois notamment.
Le petit tas de bois – flotté, glané ici et là – se met en place facilement, tout comme les fils qui les relient. Tout aussi naturellement un Buddha ramené du Cambodge – du Russian market, lieu inspirant s’il en est – viendra s’installer en son sommet… A ses côtés, un bout de bois singulier, trouvé à Peyriac, autre lieu d’inspiration inégalé ; une porte indéniablement.
Cet ensemble, simple, cohérent, sera rehaussé par quelques coupures de journaux vieillis et d’une lune, à l’ovale presque parfait.
Parce que parfois, parfois, l’ordre des choses est parfait…
Le petit tas de bois – flotté, glané ici et là – se met en place facilement, tout comme les fils qui les relient. Tout aussi naturellement un Buddha ramené du Cambodge – du Russian market, lieu inspirant s’il en est – viendra s’installer en son sommet… A ses côtés, un bout de bois singulier, trouvé à Peyriac, autre lieu d’inspiration inégalé ; une porte indéniablement.
Cet ensemble, simple, cohérent, sera rehaussé par quelques coupures de journaux vieillis et d’une lune, à l’ovale presque parfait.
Parce que parfois, parfois, l’ordre des choses est parfait…
La liberté du fond des bois
Un tableau plaisir.
Alors que mon petit bonhomme (qui me suit et m’accompagne depuis mon enfance) était dessiné et découpé, je n’avais qu’une envie, le placer au milieu de feuilles d’automne des Cévennes, retournées par ses pas… Seulement voilà, il y a beaucoup
d’être rationnels autour de moi et leurs questions m’atteignent, parfois, souvent, car à quoi bon ne pas écouter sauf à être autiste. En l’occurrence, là la question était de savoir si les feuilles allaient perdurer dans le temps… En clair si mon tableau serait durable. On a toujours des scrupules à ne pas bien faire alors j’ai laissé la composition ainsi, sans la fixer… et j’ai géré son encombrement, jusqu’à ne plus pouvoir résister.
Et je me suis fait plaisir, à faire ce tableau, envers et contre tout, car il méritait d’exister, biodégradable ou pas. Car pour moi il incarne les courses toute petite, avec mon frère, dans les sous-bois des forêts de Châtaigniers, bien en pente, tout schuss, au milieu des feuilles qui vous cachent tous les obstacles…
Il n’y aura eu aucune chute, l’innocence de l’enfance préserve de beaucoup de choses ; je ne retiens donc de ces descentes folles qu’un sentiment de liberté absolue.
Et puis, j’ai consenti à mettre du vernis sur les feuilles du tableau, pour écouter les pensées amicales et me prévenir ici aussi, de la moindre chute.
Alors que mon petit bonhomme (qui me suit et m’accompagne depuis mon enfance) était dessiné et découpé, je n’avais qu’une envie, le placer au milieu de feuilles d’automne des Cévennes, retournées par ses pas… Seulement voilà, il y a beaucoup
d’être rationnels autour de moi et leurs questions m’atteignent, parfois, souvent, car à quoi bon ne pas écouter sauf à être autiste. En l’occurrence, là la question était de savoir si les feuilles allaient perdurer dans le temps… En clair si mon tableau serait durable. On a toujours des scrupules à ne pas bien faire alors j’ai laissé la composition ainsi, sans la fixer… et j’ai géré son encombrement, jusqu’à ne plus pouvoir résister.
Et je me suis fait plaisir, à faire ce tableau, envers et contre tout, car il méritait d’exister, biodégradable ou pas. Car pour moi il incarne les courses toute petite, avec mon frère, dans les sous-bois des forêts de Châtaigniers, bien en pente, tout schuss, au milieu des feuilles qui vous cachent tous les obstacles…
Il n’y aura eu aucune chute, l’innocence de l’enfance préserve de beaucoup de choses ; je ne retiens donc de ces descentes folles qu’un sentiment de liberté absolue.
Et puis, j’ai consenti à mettre du vernis sur les feuilles du tableau, pour écouter les pensées amicales et me prévenir ici aussi, de la moindre chute.
Par la fenêtre
Une période de calme au niveau création et puis sur un coup de tête, je décide d’aller démarcher un petit restaurant trop bon, trop mignon, « Le chat noir ». L’accueil est des plus chaleureux, la date d’expo est prise et, portée par cette émotion, je me remets en mode créatif… à 4h du matin, je suis réveillée avec un triptyque en tête à réaliser immédiatement ; un tel élan n’attend pas. De là sortira mon 1er chat…
Le tableau présent est donc mon second chat. Grande période où, dès que je le peux, je dessine des chats, des chats et encore des chats ; car le félin n’est pas facile à maîtriser.
Il est le 1er par contre à s’inscrire dans un intérieur. Les chats m’auront fait rentrer dans les maisons que je n’approchais jusqu’à présent que de l’extérieur. Peut-être en raison de leur caractère communément domestique, même si celui-ci regarde bien au large.
Le tableau présent est donc mon second chat. Grande période où, dès que je le peux, je dessine des chats, des chats et encore des chats ; car le félin n’est pas facile à maîtriser.
Il est le 1er par contre à s’inscrire dans un intérieur. Les chats m’auront fait rentrer dans les maisons que je n’approchais jusqu’à présent que de l’extérieur. Peut-être en raison de leur caractère communément domestique, même si celui-ci regarde bien au large.
Chat au bouquet
Dans ce nouveau tableau d’intérieur, l’accent est encore plus mis sur l’intérieur. La commode est plus travaillée notamment. Surtout, le sol provient d’un reste de chantier, sur la création d’une place publique sur laquelle je travaille alors. C’est un vrai bout de sol, rouge comme la couleur de la brique toulousaine qui apparaît là et son intrusion me rappelle qu’apporter des éléments extérieurs nourrit toujours la composition. Rien de mieux qu’un bouquet miniature de fleurs séchés recueillies en bord de Saône, petite rivière au bord de laquelle il fait bon courir et qu’une pince à papier, ancêtre du trombone, récoltée dans l’atelier Ali baba de mon père, en guise de vase.
Regards croisés
Boîte
Alors que mes tableaux sont protégés par des vitres, les boîtes permettent de mettre mes compositions à l’abri ou bien de les laisser respirer lorsque le couvercle est ouvert.
Celle-ci, dont le rouge de la boîte a inspiré un caractère japonisant et en a déterminé le fond, se pose sur un jeu de regard entre deux personnages miniatures dans des maisons elles-mêmes miniatures. Celles-ci sont posées sur des éclats d’ardoise des Pyrénées. Les arbres qui les accompagnent proviennent de l’océan, un bout de corail arraché par les filets marins et durci par le soleil et un plumeau tout aérien.
Tout est subtil, tout est délicat dans cette composition qui retranscrit les jeux de regards, chassés croisés, aussitôt perçus, aussitôt masqués, de l’amour caché, non avoué.
Celle-ci, dont le rouge de la boîte a inspiré un caractère japonisant et en a déterminé le fond, se pose sur un jeu de regard entre deux personnages miniatures dans des maisons elles-mêmes miniatures. Celles-ci sont posées sur des éclats d’ardoise des Pyrénées. Les arbres qui les accompagnent proviennent de l’océan, un bout de corail arraché par les filets marins et durci par le soleil et un plumeau tout aérien.
Tout est subtil, tout est délicat dans cette composition qui retranscrit les jeux de regards, chassés croisés, aussitôt perçus, aussitôt masqués, de l’amour caché, non avoué.
Étoile bleue
Boîte
Une boîte, une création libre de respirer lorsque le couvercle est retiré.
Une boîte très colorée qui aura inspiré une composition riche en couleur. A la base, un extrait de peinture de bateau, récupéré dans un cimetière marin du côté de Port la Nouvelle. Le bleu est vif et répond à l’orange tout aussi prononcé des plantes récupérées dans les Pyrénées. Un petit tortillon végétal cévenol vient égailler l’ensemble. Trois petites maisons aux toits jaunes et orange s’insèrent dans cette composition gaie.
C’est ma petite famille et son sens de la couleur au quotidien !
Une boîte très colorée qui aura inspiré une composition riche en couleur. A la base, un extrait de peinture de bateau, récupéré dans un cimetière marin du côté de Port la Nouvelle. Le bleu est vif et répond à l’orange tout aussi prononcé des plantes récupérées dans les Pyrénées. Un petit tortillon végétal cévenol vient égailler l’ensemble. Trois petites maisons aux toits jaunes et orange s’insèrent dans cette composition gaie.
C’est ma petite famille et son sens de la couleur au quotidien !
A nos automnes
10 x 15 cm
Technique « one shot » : le cadre aimanté fige une composition lorsque la vitre se rabat.
Bouts de papiers, simplicité. Juste des couleurs qui donnent le ton.
La pensée est légèreté
25 x 25 cm
Le palais national de Phnom Penh abrite une collection de buddhas fantastiques. Tous plus délicats les uns que les autres. Certains se tiennent sous des arbres dotés de feuilles d’or. Celui d’ici, plus modeste, bénéficie d’accroches feuilles, ancêtres du trombone, héritées de ma grand-mère paternelle. Rien n’est plus précieux que le modeste.
(sans titre)
15 x 15 cm
Un monticule réalisé à partir d’un chapeau de paille maternel. Il aura abrité une tête bien faite, l’assise qu’il offre n’en est que plus solide.