Trinco inspir
10 x 15 cm

Tout est Sri Lanka, tout est Trincolomaé, endroit idyllique, coupé du monde où en Robinson certains, nos voisins, se lisent des poèmes et où d’autres collectent sur la plage des trésors végétaux.
C’est blanc, c’est chaud, c’est écrasé par le soleil, c’est
Trinco.
C’est blanc, c’est chaud, c’est écrasé par le soleil, c’est
Trinco.

(sans-titre)
10 x 15 cm

La calligraphie cambodgienne au cœur. Et aux extrémités aussi. Dans sa verticalité comme à son horizon. Et l’Histoire derrière ces traits, qui apparaît dans ses disparitions.

Au-dessus du vide
10 x 15 cm

Des végétaux du Sri Lanka aux écailles d’un bateau de Gruissan, il n’y a qu’un pas car il n’y a que du vide entre ces deux mondes qui n’en font qu’un.
Nous nous faisons peur avec la dualité alors que nous sommes uniques.
Nous nous faisons peur avec la dualité alors que nous sommes uniques.

Triptyque berlinois
55 x 25 cm

Parce qu’il y a une continuité dans Berlin malgré ses fractures, parce que le poids de l’Histoire y est intimidant, parce que son modernisme graphique est omniprésent.

Sur la colline

Alors que j’étais plongée dans une série dédiée aux bateaux, ce tableau s’est intercalé et ne laissera la place à aucun navire ni même à une étendue d’eau. Les reliefs, réalisés à l’aide d’épreuves à l’encre de mon père, se suffisent à eux-mêmes. Les bâtiments réalisés grâce à une vieille revue dédiée au cinéma, trouvée sur un vide grenier de mon quartier toulousain, s’en trouvent rehaussés. Un soupçon de végétal couronne le tout.
Le dernier mot revient toujours à la nature…
Le dernier mot revient toujours à la nature…

Soleil rouge

Des épreuves de peinture de mon père, récupérées lors d’un rassemblement familial et passées au peigne fin par le reste de la fratrie, on ne rigole pas avec l’héritage, je m’en empare, m’en saisis comme paysage en soi, comme pièces à parts entières que je peux découper, remodeler, pour composer des habitations, plus ou moins grandes, des parcelles de sols dégradés en terrasses… D’une seule et même épreuve sort un ensemble composite.
Accroché à la falaise.
Accroché à la falaise.

Partage partagé
10 x 15 cm

Une mer de tissu cambodgien, déniché au Russian Market de Phnom Penh. Lieu magique, concentration inouïe dans un espace à taille humaine, de trésors et autres trésors…
Mer alimentant une poussée végétale, courbe, invitant au recueillement. Une poussée elle aussi cambodgienne.
Mer alimentant une poussée végétale, courbe, invitant au recueillement. Une poussée elle aussi cambodgienne.

Fantômes citadins

De retour de Berlin, de la claque de Berlin, où présence et absence se côtoient, passé et présent, les deux marqués, forts, puissants, se répondent. Et puis la bombe, les graphs partout dans la ville qui donnent envie de prendre des bombes de peintures et d’essayer aussi cette texture tantôt évaporée tantôt tranchée selon que l’on appuie ou reste longtemps sur un même endroit. En sort ce tableau que j’affectionne particulièrement, mélange de pochoirs et de matières, dédale fantomatique multi-étages, où des ombres, des absences, jouxtent de nouvelles constructions et où tout s’assemblent dans un déséquilibre orchestré.
La force du passé est parfois féroce. Mais la vie est encore plus véloce.
La force du passé est parfois féroce. Mais la vie est encore plus véloce.
